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Invitation aux Rencontres Crise & Critique du capitalisme-patriarcat, le 21 et 22 janvier 2023 à Pari

21/01/2023 @ 09:30 17:00

Invitation aux Rencontres Crise & Critique du capitalisme-patriarcat – #hiver 2022

à Paris les samedi et dimanche 21 et 22 janvier 2023

Lieu : La Générale. Laboratoire artistique, politique et social, salle de l’auditorium, 39 rue Gassendi, 75014 Paris  – accès libre

Crise et Critique est une association dont le nom s’inspire d’une revue que Walter Benjamin et Bertolt Brecht avaient en projet entre 1930 et 1931, face à l’expérience de la crise et la montée du nazisme.

Elle a été fondée en janvier 2013 par des amis et sympathisants du courant de pensée connu sous le nom de « critique de la valeur » ou « critique de la valeur-dissociation », et plus largement de la théorie critique (Marx, Internationale Situationniste, première génération de l’École de Francfort, féminisme radical, critique de la société industrielle, etc.). Elle a pour objet de transmettre, discuter et approfondir la critique de la valeur-dissociation, telle qu’elle a été développée depuis la fin des années 80 par les revues allemandes Krisis et Exit ! et depuis 2019, la revue francophone Jaggernaut.

Sur la pause du déjeuner, nous partageons habituellement le repas dans la salle : certains peuvent apporter leur repas et sinon il y a de la restauration à proximité dans le quartier. 

Samedi 21 janvier

Ouverture à 9h

9h30-12h30 :

Cassio Boechat ‒ Quelques aspects de la territorialisation du capital et de l’effondrement de la modernisation au Brésil

Nous aborderons différents aspects de l’histoire moderne du Brésil : a) les particularités de la territorialisation du rapport-capital et de la formation du sujet moderne ; b) la territorialisation du capital, la formation du « travail abstrait » et la reproduction sociale durant la colonisation d’Ancien Régime ; c) la colonisation systématique, la question raciale et l’autonomisation des catégories du capital ; d) la modernisation de rattrapage et la précaire formation d’une société des couches moyennes au Brésil au XXe siècle ; et enfin, e) l’effondrement de la modernisation et la gestion de crise entre le boom des commodities et l’ascension de l’extrême droite au début du XXIe siècle.

14h-17h :

Sandrine Aumercier ‒ « Sexe » et « genre » : la renaturalisation paradoxale du sexe dans le constructivisme social

Dimanche 22 janvier

Ouverture à 9h

9h30-12h30 :

Clément Homs ‒ D’un état de fétichisme à l’autre : le problème de la transition au capitalisme comme « histoire à rebours »

Le caractère étrange et différent des mondes non-capitalistes, notamment médiévaux, réside dans le fait que les catégories de base de la socialisation contemporaine n’existaient pas : il n’y avait pas d’argent moderne, pas de « valeur », pas de marchandises, pas d’échange de marchandises, voire pas d’« économie ». La période de transition au capitalisme peut-être redéfinie comme une phase où la formation sociale médiévale rencontre de plus en plus de difficultés, internes ou externes, à reproduire le rapport social ecclésial fondamental sur lequel elle repose, et où en même temps, apparaissent, en son sein et dans la continuation de sa propre dynamique, les nouveaux rapports de valeur-dissociation qui vont, plus ou moins vite, plus ou moins violemment, se généraliser et devenir les conditions de fonctionnement fondamental d’une nouvelle société capitaliste-patriarcale. Comment saisir dans ce cadre, sur le plan conceptuel et sur le plan historiographique, les processus des débuts de la modernité productrices de marchandises ? Nous indiquerons ici quelques premiers éléments méthodologiques pour entamer le chantier d’une « histoire à rebours » des origines du capitalisme.

14h-17h :

Hugues Poltier ‒ Autour de Cornélius Castoriadis et Claude Lefort